Les éoliennes émettent un bruit de fond, principalement des basses fréquences entre 20 Hz et
100 Hz. Ce bruit est dû à des vibrations mécaniques entre les composants de l’éolienne et au souffle du
vent dans les pales. À 500 mètres de distance (distance minimale entre une éolienne et une habitation),
il est généralement inférieur à 35 décibels : c’est moins qu’une conversation à voix basse.
Source : L’éolien en 10 questions (ADEME, avril 2019)
La réglementation française figure parmi les plus protectrices en ce qui concerne les effets sanitaires
des éoliennes et permet d’assurer un niveau élevé de protection des riverains et de l’environnement tout
au long de l’exploitation de l’installation.
Le régime des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) fixe des niveaux
d’émergences sonores à ne pas dépasser (5 décibels le jour et 3 décibels la nuit). L’application de
cette réglementation permet de déterminer, à l’issue d’une étude acoustique très précise, la bonne
distance des éoliennes par rapport aux premières habitations. Cette distance est au minimum de 500
mètres.
De plus, des plans de bridage peuvent être mis en place. Ils permettent de programmer l’arrêt ou le
ralentissement des éoliennes sur des jours et horaires précis, pour rester sous les seuils acoustiques
règlementaires.
En phase d’exploitation du parc, une nouvelle campagne acoustique doit être menée par l’exploitant du
parc afin de vérifier que les niveaux sonores réels sont conformes à la règlementation. Si ça n’est pas
le cas, un plan de bridage doit être mis en place.
Source : Questions-réponses - L’énergie éolienne terrestre (SER, 2017)