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Les éoliennes constituent-elles un danger pour la biodiversité ? Projet Éolien : Chanois - Projet Éolien : Chanois
Les Éoliennes
du Chânois

Les éoliennes représentent-elles un danger pour la biodiversité ?

Les impacts des parcs éoliens sont spécifiques à chaque projet en fonction des milieux naturels et humains dans lesquels ils évoluent.

Les effets d’un parc éolien peuvent se produire pendant les travaux de construction (terrassement, renforcement de chemins, bruits de chantier…), pendant l’exploitation des éoliennes (rotation des pales, présence des éoliennes…) et leur démontage (passage d’engins…). Ces effets peuvent être directs, indirects, temporaires, permanents, de courte, moyenne ou longue durée.

Pour chaque projet, une étude d’impact analyse ces effets potentiels au regard des particularités des espèces présentes sur le site envisagé ou à proximité (comportement, habitudes de déplacement, alimentation, nombre d’individus, types d’habitats), afin de déterminer les impacts potentiels.

Pour adapter le projet éolien au mieux et le plus tôt possible, l’analyse des impacts potentiels permet, suivant la doctrine publique « Éviter-Réduire-Compenser » de définir les mesures de nature à :

  • Éviter les impacts : choix du site, localisation précise des éoliennes, des zones de travaux, périodes des travaux (hors des périodes de nidification, par exemple)
  • Réduire les impacts : diminuer l’espace occupé dans des milieux naturels, positionner les éoliennes pour éviter de faire obstacle aux déplacements des espèces, reconnecter des réseaux de haies…
  • Compenser les impacts dans le cas où les mesures d’évitement et de réduction des impacts ne seraient pas suffisantes : des mesures de compensation sont mises en place et peuvent, par exemple, consister à créer ou restaurer des milieux d’intérêt écologique.

Les porteurs de projets éoliens travaillent avec les associations environnementales, notamment la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et la Société Française d’Étude et de Protection des Mammifères (SFEPM), afin d’étudier la sensibilité environnementale de la zone envisagée pour leur projet lors de l’étude d’impact préalable à la délivrance de l’autorisation d’exploiter par le Préfet. Les résultats de ces études permettent de déterminer l’implantation la plus adaptée des éoliennes et leur disposition.

Un suivi environnemental (dont le protocole a été élaboré par le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire en lien avec la LPO, la SFEPM et la profession éolienne) est également mis en place pendant les trois premières années de fonctionnement du parc, puis tous les dix ans.

Enfin, afin d’assurer une intégration environnementale de qualité des parcs éoliens en France, les associations professionnelles, la LPO, l’ADEME ainsi que le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire ont mis en place, depuis plus de 10 ans, le Programme national éolien-biodiversité.
Source : Questions-réponses - L’énergie éolienne terrestre (SER, 2017)

Un faible danger pour les oiseaux et les chauves-souris

Avant d’implanter un parc éolien, une équipe d’experts naturalistes indépendants (experts botaniste, ornithologue et chiroptérologue) mènent des inventaires sur la zone de projet durant un cycle biologique complet. A l’issue de ces prospections, les sensibilités de la zone par rapport aux populations faunistiques et floristiques sont définies et prises en compte lors des choix d’aménagement du projet.

Les résultats des expertises sont fournis intégralement lors de l’enquête publique du projet éolien (Annexes de l’Étude d’impact sur l’environnement).

L'installation doit se faire hors des couloirs de migration ou des zones sensibles pour les oiseaux nicheurs, comme les zones de nidification. Il existe par ailleurs des systèmes de bridage des éoliennes en période de forte activité des chauves-souris (comme le système Chirotech par exemple).

Tous les parcs éoliens font l'objet d'un suivi régulier de la mortalité de ces espèces. Des travaux sont actuellement menés par l’ADEME en partenariat avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, la Ligue de Protection des Oiseaux et le Muséum National d’Histoire Naturelle pour réduire encore le taux de mortalité des oiseaux et des chauves-souris.
Source : L’éolien en 10 questions (ADEME, avril 2019).

De façon générale, les études statistiques montrent que les collisions avec les éoliennes restent un facteur de mortalité des oiseaux très faible, loin derrière les baies vitrées, le réseau routier ou le réseau électrique.
Source : Ligue de Protection des Oiseaux, Le parc éolien français et ses impacts sur l’avifaune, juin 2017.

Une attention portée à la préservation des paysages

Les paysages naturels sont déjà largement modifiés par l’urbanisation, les routes, les industries... Avant d’installer un parc éolien, les développeurs tiennent compte des particularités du territoire et de l’avis des populations et des collectivités pour que les éoliennes s’intègrent dans le paysage, comme d’autres infrastructures nécessaires (lignes électriques, châteaux d’eau…).

Les organismes chargés de la protection du patrimoine, de la nature et/ou de l’architecture sont généralement consultés en amont de la demande d’autorisation par les porteurs de projets. Pour faciliter le travail des experts, des développeurs et des collectivités, un outil est en cours de développement pour visualiser les spécificités paysagères et énergétiques des territoires.
Source : L’éolien en 10 questions (ADEME, avril 2019).