Une éolienne produit de l’électricité à partir d’une source renouvelable, inépuisable et propre : le
vent. Les effets des éoliennes sur l’environnement s’analysent lors des cinq phases de leur cycle de
vie, d’environ 25 ans pour les plus récentes : fabrication, transport, installation sur site,
exploitation et activités de maintenance, démantèlement.
L’émission de polluants atmosphériques (gaz à effet de serre, autres gaz, particules et composés
organiques volatiles), émis pendant les phases de la fabrication à l’installation d’une éolienne, est
intégralement compensée en moins de 12 mois de fonctionnement. En France, le taux d’émission de l’éolien
terrestre sur l’ensemble de sa durée de vie est de 12,7gCO2 eq/kWh contre 87gCO2 eq/kWh en moyenne pour
l’ensemble du parc électrique.
Sur notre territoire, cette énergie a déjà permis d’éviter l’émission de près de 65 millions de tonnes
équivalent C02 entre 2002 et 2015. En 2015, près de 12 millions de tonnes équivalent C02 ont été
évitées, soit l’équivalent des émissions de 7 millions de véhicules.
Ce moyen de production d’énergie est aussi particulièrement économe en eau contrairement aux
installations de production électrique conventionnelles. Au moment de son démantèlement, les différents
composants de l’éolienne sont pris en charge par des filières de valorisation des matériaux, notamment
pour le recyclage des différents aciers, des matériaux composites, ou encore du béton des fondations.
Les producteurs d’électricité d’origine éolienne ont par ailleurs obligation de prévoir, dès le
développement du projet, des garanties financières relatives au démantèlement du parc et à la remise en
état du site.
Source : Questions-réponses - L’énergie éolienne terrestre (SER, 2017).